À la rencontre des sportives

La team Les Sportives pour Paris 2024 dévoilée

Claire Smagghe
02.05.2024

A moins de 100 jours du coup d’envoi des Jeux de Paris, Les Sportives s’engagent auprès d’onze athlètes. Préparation, compétition, qualification… Découvrez notre dream team à suivre jusqu’à cet été.

Aline Chamereau et Clémence Viéra

Aline Chamereau et Clémence Viéra font la joie du beach volley français. Les championnes de France en titre depuis deux ans (2022, 2023) et médaillées de bronze des Jeux européens n’ont qu’un rêve en tête : fouler le stade de beach-volley installé aux pieds de la Tour Eiffel pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Et remporter une médaille, à domicile. Aline et Clémence ne sont pas seulement des athlètes de talent. Elles sont aussi des créatrices de contenus, cumulant une communauté qui regroupe plus de 27 000 abonnés sur Instagram et TikTok. En marge de leur carrière d’athlètes de haut niveau, les coéquipières poursuivent des études pour mieux appréhender leur quotidien d’entrepreneuses et pour préparer leurs futures reconversions.

 

Emma Ponthieu 

Pour mettre toutes les chances de son côté et espérer faire partie des seize joueuses retenues pour Paris 2024, Emma Ponthieu, la capitaine de l’équipe de France de hockey sur gazon, a mis son métier de psychomotricienne en pause. Une décision lourde de conséquences financières qui remet au cœur des débats la difficulté pour les athlètes de sports non professionnels de s’investir pleinement dans leur pratique. Désormais exilée en Belgique, pays des championnes olympiques, elle y défend l’écurie du Royal Club de Bruxelles en attendant de pouvoir briller au Stade Yves du Manoir. 

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Gwendoline Matos 

Atteinte d’une maladie génétique rare de la rétine depuis ses sept ans, Gwendoline Matos est un pilier de l’équipe de France de goalball. La Bisontine est en pleine préparation pour décrocher sa place en équipe de France dans cet unique sport collectif féminin présent aux Jeux Paralympiques pour les personnes déficientes visuelles. Elle a mené une longue campagne de financement et de recherche de sponsors pour y parvenir et connait parfaitement bien les problématiques rencontrées par les athlètes handisport.

Héloïse Courvoisier et Anne Henriet (guide)

Leur histoire à deux c’est bien, à quatre c’est mieux. Héloïse Courvoisier a été piquée par le para triathlon il y a à peine quatre ans. Avec sa guide Anne Henriet, elles visent déjà la qualification aux Jeux paralympiques de Paris dans la catégorie PTVI (déficients visuels). Les actuelles quatrièmes mondial s’inscrivent dans les pas d’un autre binôme qu’elles connaissent bien : Thibaut Rigaudeau et Cyril Viennot, leurs conjoints respectifs. 

 

Laura Glauser

Blessée lors des derniers Jeux de Tokyo, la gardienne de handball Laura Glauser espère bien tirer son épingle du jeu lors de l’olympiade parisienne. La récente championne du monde, élue meilleure gardienne de la compétition, attend avec impatience la liste réduite de quinze joueuses sélectionnées par Olivier Krumbholz (le 5 juillet dernier délai). D’ici là, c’est un calendrier plus que chargée qui attend la récente championne de la Coupe de Roumanie. 

Marie-Eve Paget 

Pour préparer les Jeux olympiques de Paris 2024, Marie-Eve Paget a intégré cette année, avec sept autres joueuses, la première équipe professionnelle française féminine de 3×3. Si l’équipe de France a déjà obtenu son ticket pour l’olympiade parisienne, l’Annécienne espère quand à elle faire partie des quatre qui défendront le drapeau tricolore cet été. 

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Marie-Florence Candassamy 

Sacrée pour la première fois championne du monde d’épée l’été dernier, Marie-Florence Candassamy est désormais pleinement concentrée sur la préparation des Jeux olympiques de Paris 2024. Dans un quotidien tourné vers la performance, l’escrimeuse accorde une forte importance à son équilibre personnel. 

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Manon Genest 

Manon Genest a vu son destin basculer après un accident de voiture, en 2015, qui l’a laissée avec une hémiplégie du côté gauche. Un an seulement après son accident, elle est devenue championne du monde de para triathlon avant de se consacrer au para athlétisme lorsque sa classification n’a pas été retenue pour les Jeux de Rio 2016. Maman d’une petite fille qui est devenue sa raison de vivre, elle a glané une médaille de bronze en saut en longueur lors des derniers championnats du monde en juillet dernier au Stade Charléty (Paris). Et se consacre désormais à la préparation des Jeux paralympiques. 

 

Faustine Noël

Badiste depuis l’âge de 10 ans, la Bretonne est atteinte d’un handicap neuromoteur depuis sa naissance, empêchant son cerveau de commander correctement sa jambe droite. Ce handicap rend les appuis et le fait de reculer sur le court beaucoup plus difficile. Elle s’entraîne au quotidien à Rennes où elle suit des études de kiné. Faustine Noël, médaillée d’argent aux Jeux Paralympiques de Tokyo 2020 en mixte avec Lucas Mazur, a déjà gouté aux joies d’un podium paralympique. Engagée en simple et en mixte, elle fera tout pour revivre ses émotions à domicile.

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Vanina Paoletti 

Grâce à une belle 5e place avec Manon Hostens en K2 500 m aux Mondiaux de Duisbourg en août dernier, Vanina Paoletti a presque composté son billet pour les Jeux de Paris. En attendant la sélection officielle de la Fédération, celle qui est aussi rattachée à la Police Nationale entame sa nouvelle saison de kayak sprint avec la Coupe du monde en Hongrie (10 au 12 mai). Vanina Paoletti qui a déjà disputé ses premiers Jeux olympiques à Tokyo rêve de mettre un grand coup de pagaie à Paris. 

 

 

Claire Smagghe
02.05.2024

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