Paralympiques – Snowboard : Au bout de la bataille, Cécile Hernandez décroche l’or
Cécile Hernandez a décroché son premier titre olympique en carrière sur l’épreuve de snowboard cross lors de ces Jeux paralympiques de Pékin.
Cécile Hernandez a concrétisé, à Pékin, le rêve d’une vie en décrochant sa première breloque d’or sur des Jeux paralympiques. La quintuple championne du monde s’est imposée, à 47 ans, devant la Canadienne Lisa Dejong et l’Étasunienne Brenna Huckaby en finale.
Après l’argent à Sotchi en 2014, puis l’argent et le bronze à Pyeongchang en 2018, la snowboardeuse n’a pas caché son émotion à l’arrivée. « Je ne réalise pas trop. Ça a été tellement compliqué pour arriver à ces Jeux, on ne voulait pas forcément de moi. J’ai demandé à courir avec des filles qui ont un niveau de handicap supérieur au mien. Et quand on s’est rendu compte que je pouvais battre ces filles-là, on ne voulait plus de moi. Là, il y a les nerfs qui lâchent », confiait-elle sur le plateau de France Télévisions.
🥇 🇫🇷 Cécile Hernandez s'offre le titre en para snowboard cross ! La Française a remporté et maîtrisé toutes ses courses. Elle empoche une 4e médaille aux paralympiques, la première en or #Jeuxparalympiques #Beijing2022
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— francetvsport (@francetvsport) March 7, 2022
Parcours de combattante
Atteinte de la sclérose en plaque, une maladie dégénérative du système nerveux, Cécile Hernandez a remporté plusieurs batailles pour arriver jusqu’à cette médaille d’or. Jusqu’au 17 février, son sort dépendait encore de la décision judiciaire du tribunal allemand devant autoriser, ou non, son départ sur la course. Un premier combat pour la double vice-championne paralympique de snowboard après la suppression, en 2020, de sa catégorie de handicap par le comité paralympique international (IPC). La tricolore avait alors demandé à concourir dans la catégorie d’handicap des athlètes touchés en dessous des genoux, donc avec un handicap moins lourd.
La requête de Cécile Hernandez a tout d’abord été rejetée par l’IPC. S’en est suivi un bras de fer. À l’amiable d’abord, à coup de lettres et pétition à destination du comité paralympique. Sans réponse. La seule issue restante pour Cécile Hernandez : attaquer l’IPC devant la justice allemande. Le jeu en valait la chandelle.
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