Les cyclistes féminines s’élancent aujourd’hui pour leur deuxième Paris-Roubaix, avec quelques changements. Au programme : plus de pavés mais surtout une augmentation considérable des primes distribuées.
À moins de 100 jours du départ du premier Tour de France Femmes le 24 juillet, ASO, l’organisateur de Paris-Roubaix, a annoncé un grand changement, notamment pour les primes versées. Les récompenses des coureuses se rapprochent de plus près de celles données à leurs homologues masculins. L’an passé, Sonny Colbrelli, vainqueur chez les hommes, avait empoché 30 000 € et la totalité des primes montait à 90 000 €. Lizzie Deignan, première gagnante féminine avait gagné seulement 1 535 € et une prime totale de 7 005 €.
Une parité qui semble possible
Cette année, la lauréate de Paris-Roubaix recevra la somme de 20 000 € et la totalité des gains sera augmentée à 50 000 €. Cette mesure se rapproche de celle prise par l’Amstel Gold Race, où les deux vainqueur·e·s ont gagnés 16 000 €. L’Union internationale de cyclisme essaie depuis quelques années de populariser le cyclisme au féminin et de permettre aux coureuses d’espérer une carrière aussi remplie et rémunérée que celle des hommes.
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