Deuxième victoire en trois jours pour l’équipe de France féminine de biathlon. Sur le relais de Ruhpolding (Allemagne) ce mercredi 10 janvier, les Bleues n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires. Elles sont montées sur la plus haute marche du podium pour la 7ème fois consécutive (courses individuelles et collectives confondues ).
Plus rien ne les arrête. Les biathlètes tricolores marchent (ou plutôt skient) sur le circuit féminin. Et l’Allemagne semble décidemment leur plaire. Cette 5ème étape de Coupe du monde commence comme la 4ème à Oberhof s’était terminée : une victoire française sur le relais. Seul changement, l’absence de Justine Braisaz-Boucher, laissée au repos et remplacée par la nouvelle de l’équipe, Jeanne Richard. Nouvelle certes, mais qui commence à nous habituer à des performances remarquables. Retour sur cette course maîtrisée à la perfection.
Régulières du début à la fin
Lou Jeanmonnot est maintenant une première relayeuse confirmée. Encore un beau relais de la Doubienne qui en plus de sa forme à ski, n’a eu besoin que d’une seule pioche sur le pas de tir. Même constat pour Sophie Chauveau, moins habituée des relais mais pas en dessous de ses coéquipières pour autant. Entre les deux, la novice de la Coupe du monde de l’IBU, Jeanne Richard. La jeune biathlète de 21 ans continue sa belle montée en puissance avec un équilibre sans faille entre tir et vitesse à ski. En tout, les Bleues n’auront eu besoin que de 4 pioches sur les 4 passages pour passer la ligne d’arrivée devant la Suède et l’Allemagne. Une combinaison inédite qui fait déjà ses preuves !
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Julia Simon en patronne
Le passage de Julia Simon est d’ailleurs à la image de cette course d’équipe, sans bavure. La biathlète des Saisies apparait de plus en plus sereine sur la piste et le pas de tir. Une Julia calme et lucide qui nous rappelle celle de l’année dernière lorsqu’elle enchaînait les victoires. Actuellement 5ème au général, l’ex dossard jaune a su terminer le boulot et n’a pas craqué face au retour dans les derniers kilomètres de la puissante Elvira Oeberg.
Absent à Antholz (Italie) la semaine prochaine, on retrouvera le relais féminin le 17 février à Nove Mesto (République Tchèque). Et celui là il faudra le gagner, car ce sera une course pour la médaille d’or aux Championnats du monde (7-18 février).
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