Avec quatre médailles en autant de courses sur les championnats du monde de biathlon, Julia Simon suit les exploits de Marie Dorin-Habert. En 2016, la Française avait remporté une médaille sur chaque course, soit six au total. Un record pour une Française (et un Français).
Déjà titrée sur le relais mixte puis le sprint et la poursuite, Julia Simon avait déjà réussit ses championnats du monde avant l’individuel de mardi. Une faute sur le dernier tir lui fait perdre la première place mais sa vitesse d’exécution devant les cibles lui permet de rester sur le podium. Une première médaille de bronze mondiale en individuel qui lui permet de rêver encore plus grand.
Vers le record de Marie Dorin-Habert ?
On voit mal quelle biathlète pourrait glaner deux médailles d’or sur ces championnats du monde pour devancer Julia Simon au tableau des médailles. Car il faudrait qu’elle n’en gagne plus une seule, et on a du mal à y croire. Certes Lisa Vittozzi a décroché l’argent sur la poursuite et l’or tant attendu des transalpins sur l’individuel mais il ne reste plus que trois courses. La biathlète des Saisies prend elle la direction du record de Marie Dorin-Habert qui en 2016 était montée sur tous les podiums. L’or sur le relais mixte, l’individuel et la mass start, l’argent sur le sprint et le relais féminin et le bronze sur la poursuite. Aucun Français n’avait fait mieux, pas même Martin Fourcade qui avant 2020 avait toujours buté sur le relais masculin.
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Des adversaires au rendez-vous
Pourtant sur le mythique stade d’Oslo Holmenkollen, la retraitée du circuit en 2018 avait fait face aux meilleures mondiales, toutes aux avants-postes. Laura Dahlmeier a juste raté le podium du relais mixte…parce qu’elle n’était pas alignée. A domicile, Tiril Eckhoff allait chercher la victoire sur le sprint, une victoire que tout un pays attendait. L’Italienne Dorothea Wierer et la Finlandaise Kaisa Mäkäräinen étaient aussi présentes sur les podiums. Seule biathlète manquant à l’appel : Gabriela Soukalová. La Tchèque, leader du classement général à l’entame des championnats du monde cumula les places d’honneur (deux fois quatrième et une fois cinquième) sans jamais réussir à monter sur la boîte.
A Nové Město, Ingrid Tandrevold, maillot jaune sur les épaules passe au travers de toutes ses courses individuelles, terminant à chaque fois bien loin de sa copine Julia. Cette dernière pourrait même dépasser le sacre de Marie Dorin-Habert en 2016. Si elle prend part au relais mixte simple de vendredi, soit une septième course, elle pourrait remporter une médaille de plus que son aînée. Car ce format n’a été introduit qu’en 2019, sinon le duo Dorin-Habert – Fourcade aurait fait des ravages.
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