Les beaux jours arrivent, l’été aussi, les jours rallongent c’est le moment d’être en pleine forme. Pour pouvoir profiter de tout cela et pour ça, rien de telle d’avoir une forme olympique.
On a tous connu, à petite ou grande échelle, une blessure.
Elle fait partie du quotidien, quel que soit le sport, l’activité, quel que soit le niveau, elle peut-être mental et/ou physique. Mais comment la gérer ?
Étant sportif de haut niveau, les blessures ne m’ont pas épargné à trois reprises. Après une 6 ieme place olympique et une grosse saison 2016, une petite coupure et me revoilà en stage sur les terrains avec l’équipe de France à 7. Début du deuxième entraînement et me voilà au sol me tenant la cheville, je savais que ce n’était pas qu’une bénigne entorse, la radio confirme une fracture du péroné. Cette blessure était toute nouvelle pour moi car auparavant je ne m’étais jamais blessé et jamais opérée.
Beaucoup de questionnement, est-ce que je vais retrouver mon niveau? 3 mois sans courir mais comment je vais faire? Puis il y avait la coupe du monde en août 2017
Au lieu de me polluer l’esprit, j’ai décidé de prendre mon destin en main et de me poser la question qu’est-ce que cette blessure va t’apporter? La rééducation a suivi son cours avec des hauts et des bas, dans les bas se souvenir des objectifs que je m’étais fixé dont un que je me souviens très bien, je me suis dit tu fais tout ça pour être la meilleure joueuse du monde.
4 mois après je suis de retour sur les terrains, juste avant le tournoi des 6 nations et 7 mois avant la coupe du monde. Je suis déterminé, soif de compétition , toujours obstiné par cet objectif et la Coupe du monde qui approche.
Le tournoi se passe très bien pour ma part et pour l’ensemble de l’équipe. Dernier match contre les Galloises qui se joue à Brive, ma famille, mes amis sont là pour venir m’encourager. Le match se déroule très bien avec une victoire à la clé et un essai en fin de match pour ma part. J’ai reçu un choc au niveau de la hanche, en marquant, sur le coup j’ai eu mal mais je ne bronche pas et me relève pour finir le match et puis si je dois m’arrêter pour un coup dans un sport de combat, on n’en finit plus.
Je passe plusieurs examens et le verdict tombe, fracture du cotyle ( os de l’articulation du bassin), 4 mois avant la coupe du monde, retour à zéro, retour sur la table d’opération, un sacré défi relevé. On m’annonce dans le groupe Coupe du monde et je fais ma rééducation hors du groupe à Capbreton puis Marcoussis. 2 semaines avant la coupe du monde on m’annonce que je ne peux plus y participer.
La blessure arrive souvent en cas de sur ménages, de sous entraînements, de la qualité à laquelle on récupère des efforts fournis, de la fraîcheur mentale, de l’hygiène de vie, il faut manger sain et si vous voulez un petit coup de pouce pour cela il y a la chronique d’Alice.
Lors d’une blessure, donnez vous des objectifs atteignables, profiter de ces moments là pour vous régénérez et relativiser les choses.
La blessure doit être une passerelle qui nous fait gagner en maturité pour la suite de votre carrière et vie.
Copyright : IAN MACNICOL / AFP
Au mois de novembre, une blessure m’a contrainte à déclarer forfait face à la meilleure équipe du monde @BlackFerns. Aujourd’hui, j’ai l’opportunité de les jouer pour ma première fois 💪 #onestbientintin #FRANZL #SuperSeries2019 #XVdeFrance #sandiego #BEJU
📺 @France2tv
🕙 23h15 pic.twitter.com/laYnW8WYls— Jessy Tremouliere (@JessTremouliere) 6 juillet 2019
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