Entrée en scène dès ce dimanche 28 juillet à 17h aux Jeux olympiques de Paris 2024 pour l’équipe de France de rugby à 7. À domicile, les Bleues espèrent voguer sur le même engouement que leurs homologues masculins pour décrocher le Graal.
Fortes d’une bonne saison (trois médailles d’argent et deux de bronze en huit tournois), les Françaises arrivent dans ces JO avec le couteau entre les dents après la médaille d’argent à Tokyo obtenue il y a trois ans. Depuis, les Tricolores ont travaillé d’arrache-pied avec cet objectif en ligne de mire. Cette équipe constitue un savant mélange de fougue et de jeunesse, à l’instar de Lili Dezou (20 ans), de talent brut comme Séraphine Okemba (25 essais, 32 passes après-contact) ou Anne-Cécile Ciofani (33 essais), le tout saupoudré d’expérience. En effet, ils sont trois à avoir été présents depuis le retour du 7 aux JO de Rio (2016) : le sélectionneur David Courteix, la réserviste Shannon Izar et l’inusable Camille Grassineau. Trois olympiades qui vont renforcer ce groupe au potentiel incroyable.
Des adversaires bien connues
Tête de série grâce à leur troisième place sur la saison, la France hérite donc des États-Unis, du Japon et du Brésil, trois formations qu’elle a l’habitude d’affronter. Un tour de chauffe de qualité pour espérer se qualifier dans les meilleures conditions possibles. Les Françaises évitent ainsi l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ses grandes rivales. Les premières, elles les ont déjà affrontées à huit reprises ne serait-ce que cette année. Les secondes les ont battues à Tokyo dans un stade tristement vide. Cette fois-ci, il n’en sera rien. Dans cette épopée, elles pourront compter sur le soutien incandescent et indéfectible du public hexagonal. Celui-ci n’a cessé de répondre présent pour le seven depuis ce mercredi avec notamment 69 000 spectateurs pour l’entrée en lice de l’équipe de France masculine de rugby à 7 et sa star Antoine Dupont. De quoi promettre l’enfer à leurs adversaires.
Crédit photo: Antoine Saillant
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