ZOÉ LERUS
« LE SPORT M’A PERMIS DE M’EXPRIMER SANS AVOIR À PARLER »
« Ma pratique sportive ? C’est au feeling ! Soit je fais du vélo, soit je cours, raconte Zoé Lerus, 23 ans. Quand je pédale, je ne pense plus à rien. Et quand je n’ai pas le temps pour le vélo, je fais un footing ! J’essaie de courir au moins une fois par semaine. Je n’aime pas vraiment ça mais ça me permet de me défouler. Ce sont les deux seules activités qui correspondent à mon rythme scolaire. Comme j’habite à côté du parc de Saint-Cloud, c’est assez simple. Grâce au sport, je relâche la pression des études. C’est un moyen de me sentir libre.»
Etudiante à La Fabrique, école de mode, décoration, merchandising, maroquinerie et sellerie, la courbe de croissance de Zoé Lerus a toujours été intimement liée à l’exercice physique. Adepte de la danse classique jusqu’à ses onze ans, Zoé Lerus est poussée par la ferveur familiale. « Pour ma mère, ce n’est pas possible de ne rien faire en dehors de l’école. Mes parents sont très sportifs. Pour mon frère et ma soeur, c’est pareil. On ne nous a jamais poussé vers le haut niveau mais simplement vers le sport. »
Apprendre à connaître son corps
A l’adolescence, Zoé déménage des Yvelines aux Hauts-de-Seine, et la jeune fille, très attachée à sa professeure de danse, choisit de ranger ses ballerines et tutus au placard. La Francilienne veut découvrir d’autres disciplines. « Je me suis mise au tennis dans une association. Je me suis inscrite dans mon collège au badminton. Avant, j’étais timide. Le sport m’a permis de m’exprimer sans avoir à parler. A connaître mon corps aussi et à être bien avec moi-même. On a toujours envie de gagner contre son adversaire mais en même temps, c’est un dialogue. L’esprit de compétition bienveillant, c’est ça qui me plait dans le sport. »
Zoé Lerus se teste même au rugby, histoire d’appréhender un sport collectif. « Une copine m’avait parlé du club de Meudon qui voulait créer une équipe féminine alors j’ai rejoint le mouvement. C’est un vrai défi d’aller s’entraîner en hiver ! » (rires). Mais l’équipe est rattrapée par la réalité d’un sport qui se féminise depuis peu et manque encore d’adeptes. « Nous n’étions pas très nombreuses à l’entraînement, l’effectif changeait souvent. Le groupe a eu du mal à se constituer. »
Arrivée en bac pro photographie, Zoé Lerus met un terme à ses tentatives. « J’ai arrêté le sport en club. Ce n’était pas possible de payer l’école et la licence en même temps. » La priorité est clairement donnée aux études. « Ce qu’on m’enseigne sollicite particulièrement mes capacités manuelles. Cela demande de la concentration, de l’imagination, de la création. Le tout est lié à un aspect commercial puisque j’apprends à créer un univers autour d’un produit. Le mélange des deux me convient totalement. J’adore ça! » Sans jamais oublier de faire un peu d’exercice pour décompresser…
Aujourd’hui, focus sur le parcours de Zoé Lerus, en deuxième année de Visual Merchandiser au sein de l’école La Fabrique, pour qui l’exercice physique a toujours été un vecteur d’épanouissement.
A travers la web série « Les Sportives », la CCI Paris-Ile-de-France vous plonge au coeur des 18 écoles parisiennes de son réseau, en partenariat avec le magazine. Découvrez les portraits d’étudiantes passionnées de sport qui mènent plusieurs combats de front sur www.chacunsavoie.com.
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