Raid solidaire Sahraouiya – Des marraines de luxe avec Émilie Gomis et Rokhaya Diallo

Pour donner de la visibilité à ce Raid solidaire Sahraouiya, l’organisation s’est appuyée sur plusieurs personnalités comme Louisy Joseph, chanteuse à succès des L5, ou encore Ihssane Benalluch, ambassadrice de l’Union européenne. Deux marraines ont même été sélectionnées en la présence d’Émilie Gomis, vice-championne olympique avec l’équipe de France de Basket en 2012, et Rokhaya Diallo, journaliste mais surtout femme investie dans la cause féministe et antiraciste.

Émilie Gomis, à la découverte de certains sports 

Si les épreuves se déroulent en binôme, les marraines n’ont pas été associées, chacune s’étant élancée avec une partenaire différente. Pour Émilie Gomis, pas d’inquiétude sur l’aspect sportif ; cette course lui a permis de découvrir certaines disciplines comme la descente en rappel qu’elle n’a « jamais eu l’occasion » d’accomplir, et dans laquelle elle s’est lancée « avec un peu de stress » le long des falaises de Dakhla. Tout comme Louisy Joseph, la vice-championne olympique a défendu l’association locale Radia qui œuvre pour l’adoption des nourrissons.

« Tu ne sais pas où tu vas, mais tu sais ou tu vas finir »

À la base, ce raid devait s’effectuer avec une autre vice-championne olympique, Malia Metella, mais c’est avec Sophia, membre de l’organisation, qu’elle s’est élancée. C’est d’ailleurs cette dernière qui a appelé Émilie début janvier pour proposer l’idée de ce raid à la basketteuse, qui apprécie « de rencontrer des gens ». Ce format féminin permet de « parler de tout entre nanas ». Un format de challenge où « tu ne sais pas où tu vas, mais tu sais ou tu vas finir », qu’elle aimerait bien continuer à faire deux à trois fois par an, tant « qu’on ne la met pas dans l’eau ».

Ce challenge est également l’occasion pour Émilie de faire une promotion des Jeux olympiques de Paris 2024 dont elle est ambassadrice, et bien évidement du basket, son sport de prédilection. Elle souligne notamment le bon développement et l’accessibilité du basket 3×3.

Rokhaya Diallo, un challenge sportif difficile mais engagé

Autre marraine de l’évènement, cette fois issue du milieu journalistique, Rokhaya Diallo. Pour Rokhaya, c’est Laïla Ouachi, co-organisatrice de l’évènement et présidente de l’association Lagon Dakhla, qui l’a contactée pour prendre part au raid solidaire. Pour son binôme, la journaliste de LCP a sollicité son amie et artiste Penda Diouf. Pour Rokhaya, le challenge sportif s’est montré bien plus difficile, notamment en raison d’un emploi du temps très chargé et d’une préparation physique « pas aussi carrée que voulue ». Bien qu’elle ne court pas habituellement, elle n’a pas eu peur de relever ce challenge et de défendre l’association « Excision. Parlons en ! », qui lutte pour la disparition de l’excision. Sur le sport au féminin, elle considère que les problèmes liés à la physionomie et à la menstruation ne sont pas vraiment pris en charge, et qu’il n’y a pas forcément d’adaptation suffisamment proposée dans les grandes compétitions.

Au-delà d’être journaliste, Rokhaya Diallo est une personnalité très impliquée dans la cause féministe, ce qui explique son envie de participer à ce raid. Elle souligne « le travail des activistes » qui se sont impliquées dans le projet de constitutionnalisation du droit à l’IVG, et apprécie le fait que le Sénat ait adopté la proposition de loi constitutionnelle sur le sujet.

⇒ À lire aussi : Raid solidaire Sahraouiya 2023 – l’édition contre les violences faites aux femmes et aux enfants