Récit

POINT.P accompagne des joueuses de la D1 Arkema dans leur reconversion

La Redaction
11.02.2023

Au début de la saison, POINT.P, partenaire officiel de la D1 Arkema, a lancé l’opération « Passe décisive pour l’avenir » afin de soutenir le football au féminin. L’objectif est de proposer aux joueuses sélectionnées de bénéficier de contrats de mécénat avec la marque et de travailler pour l’enseigne. En décembre dernier, Sophie Vaysse (Paris FC) et Tanya Romanenko (AS Saint-Étienne) ont été sélectionnées. Nous les avons rencontrées.  

Depuis décembre, Sophie Vaysse, milieu de terrain du Paris FC et Tanya Romanenko, avant à l’AS Saint-Étienne et ukrainienne de naissance, ont rejoint les équipes de POINT.P. La première s’occupe de la communication sur les réseaux sociaux et la seconde est conseillère de vente dans le showroom de Saint-Étienne. 

Elles le savent, une carrière de footballeuse ce n’est pas éternel : « J’ai 32 ans et je pense que ma carrière sportive va bientôt prendre fin, donc je voulais être sûre d’avoir quelque chose qui me permette de bien gagner ma vie et d’être stable », a justifié Tanya Romanenko. « Même si on est très jeune, ça reste une activité qui s’arrête et c’est une nouvelle vie qui commence après le foot », poursuit Sophie Vaysse. 

Sophie Vaysse sur tous les fronts

En tant que footballeuse, parvenir à combiner une autre activité n’est pas toujours facile. Après son master en management du sport, Sophie Vaysse a travaillé dans une collectivité territoriale, mais rapidement le rythme est devenu impossible : « Les horaires n’étaient pas adaptés à mes entraînements », a-t-elle expliqué. Avec le service réseaux sociaux de POINT.P, son emploi du temps peut être aménagé : « Je ne travaille que du lundi au jeudi, car parfois on joue le vendredi ou alors on s’entraîne tôt avant d’aller en déplacement. De plus, je ne suis en présentiel que le lundi et le mercredi. Le mardi et le jeudi, je fais du télétravail, ce qui est facile dans un job 100 % digital. » Ainsi, elle peut optimiser sa récupération et gagner du temps notamment sur les déplacements. Toutefois, elle l’avoue : « C’est important pour moi de me rendre deux fois par semaine au travail et de voir les collègues. Ça permet de garder cette dynamique d’équipe. » Un peu comme une équipe de football, donc. 

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« Quand on perd et que le lendemain je vais au bureau, ça me permet de ne pas trop penser au foot. »

Tanya Romanenko travaille du lundi au samedi au showroom et n’a que le dimanche comme jour off. Par conséquent, « quand on joue le dimanche, je n’ai pas vraiment de jour de repos », a-t-elle expliqué. Mais elle l’accepte : elle savait que cela allait être intense.

Des compétences tranversales

Les deux joueuses trouvent de nombreuses complémentarités dans leurs carrières. « Ce sont des domaines complètement différents, mais être professionnelle, impliquée, rigoureuse et disciplinée, ce sont des points communs », affirme la joueuse de l’AS Saint-Étienne. Pour Sophie Vaysse, c’est presque une nécessité : « Quand on perd et que le lendemain je vais au bureau, ça me permet de ne pas trop penser au foot, de m’aérer l’esprit et de me sentir importante dans d’autres missions. »

Accompagner les doubles projets

Bien que combiner les deux activités soit intense et donc forcément demandeur d’énergie, les clubs ne sont pas réticents. « Le Paris FC est favorable au double projet et il accompagne les joueuses dans leur formation ou leur vie professionnelle », a expliqué Sophie Vaysse. Quant à Tanya Romanenko, travailler était une option incluse dans son contrat lorsqu’elle a rejoint l’été dernier l’AS Saint-Étienne, même si à l’époque, elle ne savait pas que ça allait être chez POINT.P.

Malgré les avancements, les possibilités de double projet et la reconversion des sportives ne sont encore qu’à leurs débuts. Mais ce sont des initiatives comme celles-ci qui permettent les évolutions. 

Propos recueillis par Killian Tanguy

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La Redaction
11.02.2023

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