Paris 2024 (basket-ball) – Sarah Michel-Boury : « Je veux savourer chaque instant »
L’équipe de France a rendez-vous avec son destin ce soir à 18h pour son quart de finale face à l’Allemagne. En alerte après leur défaite face à l’Australie (79-72), Sarah Michel-Boury et ses camarades n’ont cette fois plus le droit à l’erreur si elles veulent à nouveau gouter à la médaille olympique.
En tête du groupe A à l’issue de la phase de poule disputée à Lille, l’équipe de France de basket va disputer son quart de final des Jeux olympiques de Paris 2024 ce mercredi 7 août (18h). À Paris cette fois. « C’est une nouvelle compétition, on remet les compteurs à zéro. C’est une compétition où si tu perds, tu rentres à la maison. », lance Jean-Aimé Toupane lors de la conférence de presse lors de leur arrivée dans la capitale.
Malgré leurs belles prestations face au Nigéria et au Canada, permettant de faire le stock de confiance, Marine Johannes et ses coéquipières auront fort à faire face aux Allemandes, dont l’effectif a notamment été gonflé grâce à la naturalisation d’Alexis Peterson. L’Américaine devenue Allemande depuis son départ de l’UF Angers. « Il leur manquait une vraie meneuse de jeu, quelqu’un qui peut créer pour les autres. Il y a désormais Alexis Peterson, les sœurs Sabally, Leonie Fiebich qui revient en forme, c’est une équipe qui est vraiment solide à tous les niveaux, explique Céline Dumerc, la manager générale du collectif tricolore. Sur la longueur de banc on est peut-être bien meilleur, mais sur le cinq elles jouent avec des joueuses d’Euroligue et de WNBA de grandes qualités. »
Money-time pour Sarah Michel-Boury
La capitaine de l’équipe de France, Sarah Michel-Boury, qui va mettre un terme à sa carrière internationale à la fin de la quinzaine olympique et peut-être à sa carrière tout court, veut rester concentrée sur la compétition avant de se projeter sur la suite. « J’essaye de ne pas trop y penser, on est sur une histoire que l’on écrit en commun et je n’ai pas envie que la mienne interfère avec celle de l’équipe. Je veux savourer chaque instant. », glisse l’arrière de 35 ans. Celle qui a l’expérience de trois olympiades et notamment de la médaillée de bronze glanée à Tokyo va continuer de transmettre son expérience des grands rendez-vous. « Le quart de finale le plus important de la compétition. Il permet de basculer dans la partie haute du tableau. Il ne faut rien regretter, rester dans ce qu’on sait faire et profiter de ce moment-là. Il fait être conscientes de l’enjeu de l’évènement mais aussi se dire que c’est une chance incroyable. »
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